Itinérances

Partir. Pendant quelques jours, suivre le temps des chemins et trouver abris dans des cabanes ou refuges sommaires. Interstices dans la continuité du périple, espaces clos mais sans seuils définis, à demi ouverts sur le dehors, où le vent s’engouffre et où les trajectoires se côtoient le temps d’un soir. Espaces de voyage à travers les murs ou les pages, où le paysage se meut derrière la fenêtre. Dans leur accueil et leur confort, autant que dans leur impermanence et leur fragilité, s’éloigne toute idée d’un dehors fixe et assimilable rationnellement. Derrière le calme de la halte, celle du repos et celle du geste de l’image, se dessine le mouvement animant l’extérieur et la nécessité, tôt ou tard, du retour.

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