Le Guil est le nom de la rivière traversant la vallée alpine du Queyras. Prenant sa source au lac Lestio à la frontière italienne, le cours d’eau finit par rejoindre la Durance au niveau de Mont Dauphin. Avant d’être rivière, le Guil fut un glacier, et son évolution sculpta les paysages du Queyras, des profondes parois rocheuses aux roches polies. Aujourd’hui encore, la rivière est une actrice majeure de la vie au sein de la vallée. Pour « domestiquer » les crues et produire au passage de l’électricité, un barrage fut construit, auquel viennent aujourd’hui s’ajouter une multitude de « micro-centrales » sur le Guil et ses affluents. La rivière est aussi espaces de loisirs tels que la pêche, les sports d’eau vive ou plus simplement la baignade, autours desquels se développent des activités touristiques.

Profitant d’une résidence de deux semaines au sein de la commune d’Arvieux, j’ai suivi le cours du Guil pour observer ces temporalités différentes et ces usages du territoire. En cette année 2022 extrêmement sèche, le niveau de la rivière était anormalement bas, entraînant de nouvelles contraintes et rendant impossibles certaines pratiques. En parcourant les berges de la rivière, ces images espèrent donner un aperçu des enjeux de ce paysage façonné par des temps et des usages parfois conflictuels.

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